L’Université Foraine
la chose publique

Propos recueillis par Édith Hallauer, le 22 octobre 2014.

Après avoir vécu trois années intenses de « permanence architecturale » à Boulogne-sur-Mer pour réhabiliter des logements sociaux, on retrouve Sophie Ricard à Rennes, aux premières lignes d’un projet en apparence complexe, mais profondément citoyen : l’Université Foraine. Actualité brûlante : après deux premières années d’actions, les collectivités devaient statuer le 6 novembre dernier sur le devenir de cette expérimentation en acte de la chose publique : on continue, ou on arrête ? Récit de l’intérieur.

Mise en lumière du bâtiment Pasteur par Philippe Berthomé, pour l’exposition Georges de la Tour. Avec le Musée des Beaux Arts de Rennes et le Théâtre National de Bretagne. Avril 2014.

Strabic : Comment es-tu arrivée là, et quel est l’enjeu de l’Université Foraine ?

Sophie Ricard : Patrick Bouchain m’a proposé cette permanence à la suite de l’opération « Construire Ensemble le Grand Ensemble » à Boulogne-sur-Mer. Ce n’est évidemment pas du tout le même milieu socio-économique, pas la même question, ni le même chantier. Mais être passée par des problématiques extrêmement concrètes m’a armé je crois pour faire face à tout type de contexte. Rennes est une ville économiquement stable, très administrative, relativement confortable, où il n’y a pas encore de fossé économique alarmant entre les populations, ni de chômage alarmant. À Boulogne-sur-Mer, nous n’étions pas dans ce cadre-là, la situation était profondément urgente.

À Rennes, l’idée est de se redonner du temps pour requestionner la commande publique.

Le maire, Daniel Delaveau, devait faire face à une problématique que l’on retrouve dans beaucoup de nos villes : les bâtiments patrimoniaux délaissés par manque de moyens pour les réhabiliter. La question que nous posons est : a-t-on encore besoin de lancer une commande publique démesurée pour faire une institution « culturelle » aux normes draconiennes dans ce genre de bâtiment ? Mais surtout, puisque nous n’avons pas les moyens de le faire, pourquoi ne pas tenter de faire autre chose ?

Va-t-on en venir à démolir ces bâtiments historiques sous prétexte qu’ils coûtent trop cher à rénover ?

Ou faut-il, à défaut, vendre tout le patrimoine national pour en faire des hôtels de luxe ? À Rennes, le bâtiment Pasteur, ancienne faculté dentaire en plein centre-ville, allait être vendu pour un euro symbolique à un groupe hôtelier. Patrick Bouchain a alors proposé au maire de lui confier le bâtiment pour la même somme, afin de mener une expérience et de réfléchir ainsi à cette problématique nationale. Comme à Boulogne-sur-Mer, nous sommes arrivés sans rien avoir dessiné à l’avance. Nous avons proposé de réouvrir ces lieux, s’y installer et inviter les citoyens à venir en parler. Ramener la vie dans ces bâtiments, d’abord par l’occupation de son architecture.

Fête publique de l’Université Foraine au Moulin d’Apigné. Juin 2014.

Pourquoi s’installer à Rennes ?

Si Boulogne-sur-Mer était un travail de « réparation », Rennes serait celui de la prévention. Le maire de cette ville a été le premier à vouloir tenter l’expérience de l’Université Foraine : l’expérimentation en acte. Aujourd’hui, l’expérience a également lieu à Clermont-Ferrand. Comme à Boulogne-sur-Mer, ces projets sont issus de relations de confiance entre un élu et un architecte. Pour Patrick Bouchain, l’architecte doit avoir ce rôle de conseiller aux villes et aux communes. Pour ma part je pense qu’il est absolument nécessaire de retrouver cette confiance.

Les méthodes des concours et appels d’offres sont impérativement à redéfinir dans notre démocratie.

On y est bien trop éloignés de ce qui fonde l’acte de construire. Pour des opérations expérimentales comme celles-ci, la confiance est fondamentale. Ces énergies sont belles seulement si elles sont portées, aidées. Autrement elles ressemblent à du militantisme pur et dur, qui use et freine toute avancée.

Comment avez-vous abordé le sujet cette fois-ci ? Également par la permanence ?

Oui. L’idée est de partir de l’existant : le non-programmé, et de le travailler comme tel. Il y a un bâtiment vide, dans une situation bloquée. Pourquoi ne pas l’ouvrir à plusieurs types d’occupations, et faire de la superposition de ces activités un programme ? Dans la ville telle qu’elle est construite aujourd’hui par les institutions publiques classiques, les gens n’arrivent pas à faire émerger leurs désirs et leurs envies de faire. Nous manquons d’endroits pour se redonner une liberté d’action. Pourquoi ne pas donner confiance à toutes ces personnes qui portent des projets pour la chose publique ? Qu’y a-t-il de plus démocratique que de faire s’exprimer les intérêts de chacun, pour construire l’intérêt général ?

Atelier "L’immobilisme et le temps suspendu" par la Compagnie Le Syndrome à Bascule. Septembre 2014.

Réouvrir le lieu, c’est aussi réouvrir ses possibles ?

Le bâtiment avait justement déjà démontré la mutation de son programme. Il a été construit pour être une faculté des sciences, mais en 1968, l’université est partie pour rejoindre le site de Rennes 1. Des étudiants en dentaire se retrouvaient trop à l’étroit. Mécontents, ils ont voulu réquisitionner ce bâtiment vide en l’occupant illégalement. Progressivement, c’est comme cela que s’est ensuite installé au rez-de-chaussée un centre d’application lié à l’hôpital dentaire : un lieu de soin. On a donc finalement installé un hôpital dans une faculté des sciences !

On théorisait dans les étages, on pratiquait au rez-de-chaussée.

La commande publique telle qu’on la fait aujourd’hui ne correspond plus à nos modes de vie : on programme trop, on fige les choses. Si par exemple on décidait aujourd’hui de faire de ce bâtiment un musée, il n’existera pas avant sept ans, durant lequel tout serait fermé, et on aura dépensé des millions pour faire une opération dont le besoin n’existera peut-être plus ! Pourquoi ne pas plutôt prendre ce temps pour requestionner ce bâtiment, ne pas le programmer, l’ouvrir, et faire confiance aux besoins existants ?

On pourrait même ne rien faire en terme d’aménagement dans le lieu, juste sauvegarder ce patrimoine en le remettant aux normes : électricité, chauffage et normes d’accessibilité. Accueillir des occupations sur des temps éphémères démontrerait que l’architecture est mouvante.

Arduino Day. LABFAB de Rennes. Mars 2014.
Récital de poésie : Anaïs Muller, Thomas Pasquelin et Pauline Rabeau. Septembre 2014.
Formation aux premiers secours par l'association des pompiers d'Île et Vilaine.
Atelier fait main. Construction des tables + repas. Juin 2014.
Tournage de "Thanks", un clip des Popply's Whisper. Juillet 2014.

Vous avez donc occupé les lieux en disant « on observe ce qui se passe », sous-entendu « en attendant de prévoir un aménagement », sauf que vous démontrez que c’est cela qui est aménagement ?

Oui, c’est ça. Il faudrait toujours aménager en laissant des espaces non affiliés. On cherche à ce que chacun s’approprie, sans que personne ne se sente propriétaire. L’idée est de laisser un maximum de liberté d’usages. Chacun vient avec sa valise, habite le lieu le temps du projet, et laisse l’espace libre pour d’autres, mais empreint de son usage. C’est ce qui fait notion d’hospitalité dans la ville, c’est presque un service public permanent. Nous essayons d’imaginer l’existence de lieux publics non étiquetés « théâtre », « musée » ou « centre social ». Les six mois d’ouverture des lieux ont prouvé qu’il pouvait servir à des types d’activités très différentes, tout en faisant corps.

Rencontre publique "Mieux vaut prévenir que guérir". Avec le pôle odontologie et les prothésistes de Pasteur, l’EHESP, Place Publique, CHU Guillaume Regnier, Breizh Insertion Sport, Universel Singulier. Mai 2014.

Que veux dire « Université Foraine » ? Une école qui se déplace ?

Un exemple : j’ai rencontré beaucoup d’écoles, GRETA ou BTS électricité et plomberie qui m’ont dit « On fait travailler nos mômes dans des ateliers, ils fabriquent des choses qui sont ensuite mises à la poubelle ! » Pourquoi la commande publique, les bâtiments des villes ne pourraient-ils pas être les supports concrets d’application de ces apprentissages ? Le lieu de l’école permanente ? N’importe quel sujet dans ce bâtiment, qu’il soit très concrètement architectural parce qu’il faut rénover, ou qu’il touche simplement à ce qui fait son usage, est propice à être questionné, expérimenté, réalisé ET à en tirer des enseignements.

L’institution publique devrait pouvoir être ce lieu de croisement entre savoir-faire très concrets et savoirs « savants » : faire se confronter l’école et la réalité.

Mais ce lieu n’est pas seulement ouvert aux écoles, ni aux structures associatives ou culturelles. Si on entend que dans agriculture il y a le mot culture, que la santé est intrinsèquement politique, que le social nécessite l’artistique… tout est sujet à apprentissage, transmission et appropriation ! Peut-on penser une institution publique décloisonnée d’une seule communauté ou discipline ? Tout est lié, et le besoin de vivre et d’apprendre ensemble est urgent.

Pourquoi est-ce qu’on n’apprend que dans les écoles ?

"Mieux vaut prévenir que guérir". Rencontre publique. Mai 2014.
Sport pour tous. Breizh Insertion Sport. Printemps 2014.
Béatrice Toussaint, violonceliste. Vernissage de l'expo du photographe Richard Louvet. Juin 2014.
Constellations, matériaux pour un spectacle, par les élèves du TNB. Juin 2014.
Parcours sensible et sensoriel en déambulation dans Pasteur. Juin 2014.

Et si on dit que tout est support à l’application, cela coûte moins cher ?

Oui ! Il faut requestionner l’intérêt général avec la façon de faire des collectivités. Elles n’ont plus les moyens, donc imaginons, et aidons-les. Si nous disions que ce bâtiment ne doit jamais être fermé : il y a certes 4000 m2, mais on peut commencer par remettre la chaufferie en route la première année, pour seulement 500 m2. Puis mettre pas à pas le bâtiment aux normes d’électricité, de sécurité, d’accès, etc. Chaque année on ferait ainsi voter un petit budget en conseil municipal et communautaire – ce qui serait très démocratique – réévalué et re-débattu chaque année en fonction des besoins, de manière incrémentale.

Cela coûterait beaucoup moins cher, parce que l’on n’aménage pas, on met seulement aux normes. Il faudra peut-être 10 ans avant que le bâtiment soit entièrement rénové, mais il ne sera jamais fermé, et toujours support à l’étude, un chantier ouvert au public et aux écoles. Si on fait intervenir des chantiers d’insertion, cela coûte deux fois moins cher pour les collectivités, les gens s’approprient le lieu en participant à sa réhabilitation – tout en obtenant des qualifications !

Ce que l’Université Foraine veut démontrer, c’est que si on nous fait confiance, nous sommes capables de questionner, de traiter et d’interpréter nous-mêmes notre propre patrimoine. Rennes est une ville d’intelligence collective qui recèle des talents extraordinaires, qu’il faut mettre au service de cette commande publique.


Il faut les faire œuvrer.

Journée "L’Eveil des sens", avec le restaurant social Leperdit, Breizh Insertion Sport, l’espace social commun centre ville, le Service jardins de la Ville, la ferme des petits Chapelais, l’École des Beaux-Arts. Juin 2014.

Peux-tu raconter quelques moments liés à « l’ouverture du lieu », qui seraient emblématiques de ce que tu expliques ?

À proximité immédiate de Pasteur, on trouve plusieurs institutions : le Musée des Beaux-Arts, le Théâtre National de Bretagne, le Centre Départemental d’Action Sociale Kléber, et le Centre Hospitalier Guillaume Régnier. Un centre public de soins, un centre social qui délivre le RSA, un théâtre national couplé à une école, et un musée. Peut-on parler de la même manière à tous ces gens, si différents ?


Il se trouve que chacun était trop à l’étroit dans son établissement et avait des raisons de vouloir en sortir.


Les étudiants de l’école du Théâtre National de Bretagne cherchaient à expérimenter la théâtralité de lieux non théâtraux. Ils sont venus tester leurs hypothèses en improvisant dans cette ancienne faculté, loin d’une représentation quadrifrontale ni bifrontale, sans scène ni gradins. Le centre social préparait quant à lui un parcours de santé pour des personnes en grande précarité, avec des socio-esthéticiennes : l’idée étant de recouvrer l’attention par le soin. Mais comment y répondre dans un immeuble de bureaux avec néons, faux-plafond et mobilier en plastique ? Ce n’est pas comme ca qu’on prend soin des gens ! Il y a un besoin de beaux espaces pour redonner confiance, c’est aussi la leçon de Boulogne-sur-Mer. Juste à côté, nous avons un bâtiment magnifique, habituellement fermé à ce genre de public. Accueillons-les.

Cela a permis à chacun de se redonner une liberté d’action, rouvrir l’échelle de ces projets. Des dizaines de plantes ont été acheminées par le Service Jardin de la ville pour fabriquer une grande forêt odorante dans les anciens laboratoires. Les répétitions théâtrales se transformaient en atelier cinéma dans les salles de cours obscures. Et quand les bénéficiaires du R.S.A. sont venus faire ce parcours, ils devaient passer par les salles où les élèves du Théâtre National de Bretagne préparaient une performance, devenant un public impromptu ! En même temps, des étudiants en design de l’école des Beaux-Arts aménageaient certaines salles pour passer leur diplôme de fin d’étude : peut-on terminer son école hors-ses-murs, dans un lieu expérimentant la commande publique ? Plusieurs projets de diplômes ont servis au parcours de soin !

Exposition des diplômes des sections Design, Design Graphique et Arts de l’EESAB. Juin 2014.

Au même moment, Breizh Insertion Sport, une association d’insertion par le sport travaillant avec un public très fragile, occupait une partie des lieux. Erwan Godet, son coordinateur, emmène habituellement des groupes en « séjours de rupture » en pleine nature, car ce public très précaire n’a pas droit d’entrée dans les clubs sportifs traditionnels : nous sommes encore à la limite de nos institutions publiques. Lui aussi cherche toujours de beaux endroits.

Il faut à tout prix éviter que les hôpitaux deviennent des mouroirs. Les centres sociaux, tous les lieux de la pauvreté, négligés par la commande, devraient être de magnifiques espaces, vivants et ouverts à la ville !

Ici pour une fois, un lieu fermé – et beau – lui était disponible. Il n’y avait pas de chauffage, mais on se réchauffait en faisant du sport ! Il y avait aussi ce psychiatre du CHGR qui voulait expérimenter une nouvelle forme de thérapie venant du Brésil, ailleurs qu’à l’hôpital : « parce que quand il s’agit de santé mentale, certains n’osent pousser ces portes-là »... La liste est infinie. Et quand, dans une même pièce, se croisent et agissent un médecin plein d’envie et un agriculteur alternatif, la jeune élite culturelle et la grande précarité, des éducateurs sportifs et des designers en devenir, peut-être que l’on pourra recommencer à parler ensemble ?

Et quel est ton rôle là-dedans ? Quel est ton statut, ta légitimité pour gérer toutes ces volontés et désirs ?

Je suis l’hôte, dans les deux sens du mot : celui qui accueille et qui est accueilli. C’est encore cette histoire de délégation de confiance, issue de l’élu. Pour procéder, l’idée est simple : on ne doit jamais dire non à quelqu’un. Comme nous sommes sur un temps donné, chacun peut y trouver sa place s’il a un projet particulier. On lui fait confiance, il est responsable et autonome : citoyen. Mais aucun lieu n’est affilié à quelqu’un. Si on le faisait, on deviendrait une boîte à associations et on n’aurait plus qu’à fermer à clés ! L’idée est de ménager l’ouverture de cet espace dans la ville, pour des questions qui regardent la société. C’est un beau cadeau que ferait la mairie.

Ce serait quand même magique de voter un tel projet, que les élus disent « j’accepte de redonner un bâtiment à la collectivité publique », la vraie.

Parcours sensible et sensoriel en déambulation dans Pasteur. Juin 2014.
Parcours sensible et sensoriel en déambulation dans Pasteur. Juin 2014.
Présentation des diplômes de la section design de l'EESAB. Juin 2014.
Ateliers danse animés par Pierre benjamin Nantel, dentiste et danseur. Chaque vendredi.
e année Design EESAB. Avril 2014." width="500px" height="750px">
Un cadavre-exquis dans Pasteur. 2e année Design EESAB. Avril 2014.
Fête de l'Université Foraine, Moulin d'Apigné, juin 2014.

Techniquement, vous avez un budget d’étude, une convention d’occupation ? C’est quoi la suite ?

L’association Notre Atelier Commun a été missionnée en 2012 pour répondre à cette commande par la ville de Rennes et Rennes Métropole, qui ont financé l’étude initiale en partenariat avec le PUCA. Nous occupons les lieux par convention. L’occupation sur place dure depuis janvier 2014. Avec l’ensemble des partenaires rennais prêts à s’associer avec nous, nous avons livré plusieurs bilans et comptes-rendus, ainsi que des études techniques concernant la réhabilitation. L’étape suivante serait de constituer une SCIC avec les acteurs du projet, les financeurs privés et publics, les partenaires politiques et la maîtrise d’œuvre. Nous sommes déjà prêts ! Il y a des gens issus de disciplines très différentes : un psychologue, une scientifique, un agriculteur, un directeur de centre de soins, une directrice de musée, une responsable de centre social… Désirant ensemble faire vivre ce patrimoine commun.

Nous attendons le prochain comité de pilotage, le 6 novembre, pour voir ce que les nouveaux élus arrivés au printemps veulent faire à la suite de cette première étape. Il faut que nous ayons ensemble une vraie discussion politique. Cela ne coûte vraiment pas cher, comparé à la manière classique de faire, mais c’est un risque : celui de l’imprévu, du devenir.

Cela fait peur de ne pas programmer, de voter un budget à propos d’un bâtiment non étiqueté « théâtre », « musée », « piscine », ou « école ». Cette pratique est inconnue en politique.

Mais nous sommes dans un monde complexe, dans lequel nous ne pouvons plus faire comme avant. Il y a tellement de problématiques aujourd’hui dans nos villes qu’il faut construire des délégations sur le territoire politique. Et refaire confiance aux citoyens qui occupent des lieux : quand ils ont des projets, il serait bon de les aider à les mener à bien.

Rencontre publique "Occuper la Prévalaye, pour une nouvelle forme d’agriculture biologique et vivrière périurbaine". Avril 2014.

Edit : Le 6 novembre dernier, lors du comité de pilotage, il a été décidé que la mission de l’Université Foraine arrivait à son terme et ne serait pas renouvelée en 2015. La ville de Rennes et Rennes Métropole ont toutefois affirmé leur volonté de s’appuyer sur cette démarche expérimentale pour produire un nouvel équipement public. Une école élémentaire sera installée au rez-de-chaussée, mais « l’expérience en cours dans le reste du bâtiment sera poursuivie ». À suivre de près…

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Texte : Creative Commons, images © Université Foraine.

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