Un village bien olympique
Photographies de Lionel Catelan

Photographies et légendes : © Lionel Catelan.

Ces photographies de Lionel Catelan sont issues de Grenoble, un modernisme olympique, un projet documentaire consacré aux constructions entreprises pendant les Jeux Olympiques d’hiver de Grenoble en 1968. Après un retour à la Villeneuve, déambulons maintenant dans l’ancien village olympique. Les performances d’un jour ont laissé place au train-train quotidien, les athlètes de passage aux habitants de longue date. Le jardin de sculptures d’hier côtoie le potager partagé des cultivateurs d’aujourd’hui.

Attenant au quartier de la Villeneuve, ayant poussé lui aussi sur une zone agricole non-urbanisée avant 1967, le village olympique des JO d’hiver de Grenoble se situe aux abords de la ferme de Vaulnaveys et de la tour Prémol, qui furent construites autour de 1350.

L’urbaniste Henry Bernard dirige le projet qui sera réalisé par Maurice Novarina. La principale fonction d’un « village olympique » est d’accueillir les sportifs et leur équipe pendant les épreuves olympiques. La commande comportait ici 1200 chambres d’athlètes ainsi que des logements pour les accompagnateurs et pour le personnel des différents services, soit 8000 habitants au total, ce qui correspond à environ 2000 logements.

À l’issue des Jeux, les sportifs passèrent le flambeau aux futurs habitants du village nouveau.

Architecte des tours :
Maurice Novarina.

Ces jeux pour enfants conçus par le sculpteur Pierre Székely font partie d’un symposium d’œuvres réparties à différents endroits du village olympique.

Le village est entièrement piéton, seul cet axe routier le traverse à un niveau inférieur.

Autre composante du symposium, cette fresque intitulée Le Microcosme a été sculptée par Yazuo Mizui.

Sculpture d’Ervin Patkaï, située devant la ferme de Vaulnaveys.

Cette sculpture de Natalino Andolfatto, le Miramonte, accueille aujourd’hui un magnifique parc à vélo.

Naissance d’une chose intérieure d’Ivan Avoscan.

Ces unités d’habitation qui accueillaient les sportifs selon leur pays d’origine – bloc des Autrichiens, des Scandinaves, Russes, Américains, etc. – sont devenues des résidences étudiantes gérées par le Crous Grenoble. La signalétique par pays a été conservée.


Depuis 2012, les habitants du quartier ont pris possession de quelques espaces verts et ont eu l’initiative de créer des jardins partagés, un bon liant pour la vie de village. Voir : Un jardin olympique.


Sculpture de Van Lamsweerd en aluminium, sponsorisée par Péchiney qui a installé un centre de recherche non loin de là, à Voreppe.

Merci à Elisabeth qui m’a fait découvrir son village et, pour injecter un peu de vie dans ces images, je vous recommande la visite de son blog.

Images : © Lionel Catelan

tweet partager sur Facebook


Vous aimerez aussi :